30 juin 2008
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17:26
Nous devrions être rassurés : le plan stratégique « Horizon 2020 » de réforme du CNRS sera "allégé".
Est-ce la gouvernance du CNRS qui l'annonce ? Non, mais Madame Pécresse, qui n'en est pas à sa première intervention dans l'organisation du CNRS qui n'est probablement pas de sa compétence.
Toutes les disciplines du CNRS auront donc leur institut, tous les instituts auront des statuts égaux, et leurs directeurs ne seront pas nommés par le gouvernement.
Comment a-t-on pu en arriver là aussi rapidement ?
Si la stratégie qui devait prévaloir le 19 juin et sans laquelle, selon la présidente du CNRS, l'organisme n'aurait aucune visibilité internationale, peut être aussi rapidement (et facilement) remise en cause, je m'interroge sérieusement sur le bien fondé des questions posées, la rigueur de leur analyse, le courage de leur résolution, et surtout sur la confiance que l'on peut accorder à celles et ceux qui, dans un même enthousiasme disent et imposent tout et son contraire.
" Ma foi, sur l'avenir bien fou qui se fiera : Tel qui rit vendredi, dimanche pleurera", écrivait Jean Racine.
De deux choses l'une : soit ce qui compte, c'est de mener à terme une réforme, quelle qu'elle soit, et peu importe son contenu ; soit la cible est verrouillée et l'objectif à atteindre sera atteint. Dans un cas, on pense à Montaigne : "les hommes ne s'enflent que de vent : et se manient à bonds, comme les balons". Dans l'autre, peu importe que ce soient des chercheurs ou des chiens qui aboient, la caravane passera.
Commençons par définir, aussi rigoureusement que possible, à la fois l'objectif réel qu'il y a derrière cette frénésie de réformes et, par exemple ce qu'est, pourrait être et devrait être un de ces fameux "instituts" qu'on nous impose, quels qu'en soient les contours et le contenu.
Sinon, j'aurai, pour ma part, toujours l'impression de me faire "promener" sur des sentiers que je ne veux pas suivre, au gré d'un vent dont je ne sais pas d'où il souffle et donc où il m'entraîne.
Est-ce la gouvernance du CNRS qui l'annonce ? Non, mais Madame Pécresse, qui n'en est pas à sa première intervention dans l'organisation du CNRS qui n'est probablement pas de sa compétence.
Toutes les disciplines du CNRS auront donc leur institut, tous les instituts auront des statuts égaux, et leurs directeurs ne seront pas nommés par le gouvernement.
Comment a-t-on pu en arriver là aussi rapidement ?
Si la stratégie qui devait prévaloir le 19 juin et sans laquelle, selon la présidente du CNRS, l'organisme n'aurait aucune visibilité internationale, peut être aussi rapidement (et facilement) remise en cause, je m'interroge sérieusement sur le bien fondé des questions posées, la rigueur de leur analyse, le courage de leur résolution, et surtout sur la confiance que l'on peut accorder à celles et ceux qui, dans un même enthousiasme disent et imposent tout et son contraire.
" Ma foi, sur l'avenir bien fou qui se fiera : Tel qui rit vendredi, dimanche pleurera", écrivait Jean Racine.
De deux choses l'une : soit ce qui compte, c'est de mener à terme une réforme, quelle qu'elle soit, et peu importe son contenu ; soit la cible est verrouillée et l'objectif à atteindre sera atteint. Dans un cas, on pense à Montaigne : "les hommes ne s'enflent que de vent : et se manient à bonds, comme les balons". Dans l'autre, peu importe que ce soient des chercheurs ou des chiens qui aboient, la caravane passera.
Commençons par définir, aussi rigoureusement que possible, à la fois l'objectif réel qu'il y a derrière cette frénésie de réformes et, par exemple ce qu'est, pourrait être et devrait être un de ces fameux "instituts" qu'on nous impose, quels qu'en soient les contours et le contenu.
Sinon, j'aurai, pour ma part, toujours l'impression de me faire "promener" sur des sentiers que je ne veux pas suivre, au gré d'un vent dont je ne sais pas d'où il souffle et donc où il m'entraîne.