Il se passe toujours quelque chose à l'école, et pas toujours ce qu'on pourrait souhaiter. On voit et on entend des tas de choses qui se passent à l'école, des faits, des interprétations, des fausses nouvelles aussi, probablement. On entend un ministre supposément de la prétendue éducation nationale se manifester en faveur de la présence de policiers en milieu scolaire comme seule réponse au malaise de plus en plus perceptible (ou plutôt au malaise qu'on ne va pas tarder à accepter de percevoir) des enseignants et autres intervenants légitimes dans ce "milieu scolaire". Alors, on se rend sur le hashtag #Pasdevagues, et on déprime. On déprime devant tant de violence, la violence sourde et pesante d'une administration qui apporte si peu de soutien à ces hussards noirs de la République qui ont parfois l'impression de participer à une vraie Bérézina : certains y voient une sorte de victoire militaire, mais il en reste surtout l'image d'un désastre humain.
Je n'ai bien sûr aucune compétence pour parler de ce sujet, mais pas forcément moins que beaucoup de ceux qui s'expriment. Mais, dans ma série "coups de gueule", j'ai choisi de l'ouvrir près avoir vu deux posts sur Internet. Le premier est cette affiche trouvée sur Twitter sous le fameux hashtag #Pasdevagues :
... Et je me suis rappelé de mon regret de toujours que le ministère de l'Instruction Publique soit devenu celui de l'éducation nationale. Un vieux con passéiste, me direz-vous ! Oui, j'assume. Je crois en la vertu de l'instruction, et publique qui plus est. Les clefs de la rigueur, le chemin contre la barbarie.
Le second est ce texte remarquable et récent de Catherine Kintzler qui dit, bien mieux que je pourrais jamais le faire, ce que je crois : http://www.mezetulle.fr/lecole-disciplinaire/
... Alors, pas grand chose à ajouter... Se taire et réfléchir...