27 août 2008
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Pour bien démarrer l'année universitaire, il ne fallait pas moins qu'un prix Nobel pour s'exprimer sur le "classement de Shanghai". C'est fait, aujourd'hui, grâce à la contribution d'Albert Fert
dans le Monde. Il semble, en effet, que les responsables de ce classement des universités aient indiqué à "notre" physicien que l'existence en France d'organismes de recherche qui opèrent en mixité
avec les universités (beaucoup des laboratoires de recherche universitaires sont mixtes avec soit le CNRS, soit l'Inserm, soit ...) se traduise par la volatilisation d'environ 50 % des points sur
lesquels est établi le célèbre classement.
Nous ne pouvons donc plus l'ignorer, les universités françaises, la France, Nous sommes défavorisés par un classement inique.
Certes, l'effort de défense des universités françaises est louable, et c'est sans doute un bien que nos élites s'en préoccupent. Mais, attention, danger... La conclusion ministérielle logique d'une telle analyse sera certainement de faire disparaître les organismes au profit des universités. Ainsi, le problème aura trouvé sa solution. On pourrait même aller plus loin en disant que si les universités française sont mauvaises en recherche, c'est la faute du CNRS. Réfléchissons bien sur cette idée, elle est peut-être porteuse d'avenir !!!!!
Nota bene : Tiens, au fait, personne, pas même notre prix Nobel, ne tire comme enseignement de cette analyse pertinente que le classement de Shanghai ne nous concerne pas et qu'à défaut de l'ignorer, on pourrait au moins le traiter par le mépris ! Mais non, suis-je stupide, ce serait oublier que Pierre Desproges nous enseignait, dans l'une de ses nombreuses définitions du c.., quelque chose comme : Pour reconnaitre un con c'est facile : prenez dix personnes au hasard et le Con, c'est celui qui est habillé comme les neuf autres.
Nous ne pouvons donc plus l'ignorer, les universités françaises, la France, Nous sommes défavorisés par un classement inique.
Certes, l'effort de défense des universités françaises est louable, et c'est sans doute un bien que nos élites s'en préoccupent. Mais, attention, danger... La conclusion ministérielle logique d'une telle analyse sera certainement de faire disparaître les organismes au profit des universités. Ainsi, le problème aura trouvé sa solution. On pourrait même aller plus loin en disant que si les universités française sont mauvaises en recherche, c'est la faute du CNRS. Réfléchissons bien sur cette idée, elle est peut-être porteuse d'avenir !!!!!
Nota bene : Tiens, au fait, personne, pas même notre prix Nobel, ne tire comme enseignement de cette analyse pertinente que le classement de Shanghai ne nous concerne pas et qu'à défaut de l'ignorer, on pourrait au moins le traiter par le mépris ! Mais non, suis-je stupide, ce serait oublier que Pierre Desproges nous enseignait, dans l'une de ses nombreuses définitions du c.., quelque chose comme : Pour reconnaitre un con c'est facile : prenez dix personnes au hasard et le Con, c'est celui qui est habillé comme les neuf autres.